Marrakech

Marrakech (مراكش marrākiš), connue sous le nom de « perle du sud » ou de "ville rouge", est une ville du Maroc du sud-ouest dans les collines des montagnes de l'Atlas (coordonnées : 31° 37’ 60’’ N, 8° 0’ 0’’ W). La ville a été fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, premier souverain de la dynastie des Almoravides. Dans le passé, le Maroc était connu en orient sous le nom de Marrakech, cette appellation est d'ailleurs toujours en cours en Iran, le nom Maroc provient lui même de la déformation de la prononciation espagnole de Marrakech : Marruecos.

Présentation de la ville

Marrakech compte environ 2 000 000 habitants (Marrakchis) dont 453 000 dans sa médina, répartis sur une superficie de 6,2 km². La densité atteint les 350 habitants à l’hectare. C'est la troisième plus grande ville du Maroc après Casablanca et Rabat. La ville est divisée en deux parties distinctes : la médina ou ville historique et la ville nouvelle dont les quartiers principaux s'appellent : Guéliz et Hivernage. Le Guéliz constitue aujourd'hui le centre ville commercial. Il fut fondé par les Français lors du protectorat. Le quartier de l'Hivernage concentre de nombreux complexes hôteliers. Depuis quelques années, la ville s'agrandit en périphérie notamment à l'Ouest avec l'apparition de nouveaux quartiers résidentiels comme pour la région de Targa ou l'extension de l'avenue Mohammed VI. Pour les autorités de la ville, l'urbanisation incessante de Marrakech devrait connaître un frein dans les prochaines années afin d'éviter une croissance incontrôlée et de rester sous la barre des 3 millions d'âmes.Les petits taxis sont beiges.

La médina et ses portes

La médina ("ville" en arabe) correspond à la ville historique. Entourée de remparts en pisé construits par l'Almoravide Ali Ben Youssef en 1132 . Cette muraille mesure 5 mètres de haut et deux mètres d'épaisseur et s’étend sur une longueur d'environ 12 km. Une partie de l’enceinte est encore bien conservée, elle fut cependant élargie au moment des agrandissements successifs de la médina, notamment à l'époque almohade. Cette immense enceinte est percée par 19 portes parmi lesquelles il faut signaler les deux principales : Bab Doukkala est un imposant ouvrage composé de deux bastions en saillie de part et d'autre, d'une porte livrant passage à un corridor. D'origine almoravide, elle doit son nom au territoire homonyme, habité par des populations almohades. La gare routière se trouve à proximité. Bab Aghmat est une porte qui s'ouvre dans l’un des bastions qui la défendaient. Ce plan résulte d’un remaniement de la porte primitive d’époque almoravide. À l'interieur des murailles, se concentre la majorité des monuments historiques de la ville : la Mosquée Koutoubia, la place Jamaa El Fna classée patrimoine oral de l'humanité en 2001 par l'Unesco, et de nombreux palais ...

Portes de Marrakech

Bab Aghmat Bab Agnaou Bab Ahmar Bab Aylen Bab Berrima Bab Doukkala Bab Ech Charia Bab Ed Debbagh Bab El Jédid Bab El Khémis Bab El Makhzen Bab El Raha Bab Er Rharaza Bab Er Robb Bab Fteuh Bab Ighli Bab Ksiba Bab Nkob Bab Taghzout

Guéliz

Sous le protectorat français, la ville s'est agrandie hors de ses remparts dans la zone qui se nomme aujourd'hui (du nom de la colline du Guéliz, mot d'origine berbère). Guéliz correspond au centre de la ville de Marrakech où se concentre l'essentiel de son activité commerciale. On trouve, entre autres, les lieux touristiques à Guéliz, le jardin Majorelle,

Histoire

Marrakech fut fondée en 454 de l'Hégire, correspondant à l'an 1062 de l'ère chrétienne, par Youssef Ibn Tachfin, premier souverain de la dynastie Almoravide. Très vite, Marrakech, sous l'impulsion des Almoravides, hommes pieux et austères, de nombreuses mosquées et médersas (écoles de théologie coranique) furent construites, ainsi qu'un centre commercial pour le Maghreb et l’Afrique noire. Marrakech grandit rapidement et s'imposa comme un centre culturel et religieux influent, des remparts sont également édifiés pour protéger la ville. La ville, fut ensuite fortifiée par le fils de Youssef Ibn Tachfin, Ali Ben Youssef, par la construction de remparts sur plusieurs kilomètres, l'architecture de la ville a été influencée par l'Espagne musulmane. En 1147, les Almohades, partisans d’un Islam pur et dur s'emparèrent de l'enceinte de ville, les derniers Almoravides exterminés, la presque totalité des monuments détruits. Les Almohades construisirent de nombreux palais et édifices religieux, comme par exemple, la célèbre mosquée de la Koutoubia construite sur les ruines d'un palais almoravide. Afin d'alimenter la palmeraie et les grands jardins, un système d'irrigation fut perfectionné. Marrakech, par rayonnement culturel attira de nombreux écrivains et artistes, venus notamment d'Andalousie. En 1269, Marrakech fut conquise par les nomades mérinides aux dépens des derniers Almohades. Lorsque survient l'avènement de la dynastie Mérinide, Marrakech tomba alors dans une certaine léthargie, et son déclin entraîna la perte de son statut de capitale au profit de sa grande rivale, Fès. Au début du XVIe siècle, Marrakech redevient la capitale du royaume, atteint rapidement son apogée, en particulier grâce au sultan Saadien, Mohammed El Mahdi. De part la fortune amassée par les sultans, Marrakech fut embellie, les monuments en ruine alors restaurés et de somptueux palais édifiés. Marrakech va de nouveau perdre son statut de capitale. À la fin du XVIIe siècle, l'actuelle dynastie alaouite succéda aux Saadiens. Le trône est successivement transféré à Fès puis à Meknès, nouvelle ville impériale. Au début du XXe siècle, Marrakech connaît quelques années de guerres civiles. En 1912, l'instauration du protectorat français au Maroc met fin à cette anarchie. En 1956, le retour d’exil du roi Mohammed V sera fêté à Marrakech comme dans le reste du pays.

Économie

L'économie de Marrakech repose essentiellement sur le tourisme, le commerce et l'artisanat. L'infrastructure hôtelière a connu ces dernières années une croissance rapide. Le développement futur de Marrakech s'articule aussi autour de l'autoroute Settat–Marrakech de 146 Km en cours de construction, dont l'achèvement est prévu courant 2007. Côté sud, un autre tronçon autoroutier Marrakech-Agadir de 233 Km sera mis en service courant 2009. Une ligne TGV reliant la ville à Casablanca est à l'étude pour l'horizon 2015, pour être ensuite prolongée vers Agadir.

Tourisme

La ville est un haut-lieu touristique, plus de deux millions de touristes chaque année. Elle est également le point de départ de nombreuses excursions pour les randonneurs désireux de parcourir l'Atlas ou le désert plus au sud.

Jamaa El Fna

Jamaa El Fna est une place située à Marrakech à côté de la mosquée Koutoubia. Ce haut-lieu touristique attire sans cesse plus d'1 million de visiteurs venus pour assister aux spectacles animés par les charmeurs de serpents, les dresseurs de singes, les conteurs, les musiciens et d’autres artistes populaires (jeux, dessin au henné, etc)du début de soirée jusqu'à l'appel de la prière de l'aube. L’intensité de ces activités spectaculaires et originales a plaidé en faveur de l’inscription de cette place par l’UNESCO en 2001 en tant que Patrimoine oral mondial, le premier du genre à l’échelle mondiale. Elle se distingue aussi par des orateurs qui racontent des histoires ou vantent les mérites de produits magiques. Il convient toutefois de redoubler de vigilance face aux nombreux pickpockets qui y officient.

Medersa Ben Youssef

La medersa Ben Youssef est un joyau de l'architecture arabo-andalouse situé à Marrakech. La structure actuelle de cette école coranique fut édifiée vers 1570 par les saadiens et restaurée en 1950. Elle est l'œuvre du sultan sâadien Abdellah Al Ghalib qui en acheva la construction en 1564-65. Le nom Ben Youssef vient du sultan Ali Ben Youssef. La medersa fut durant plus de quatre siècles un foyer d'accueil pour les étudiants en soif de connaissances dans diverses sciences, notamment en théologie.

Qoubba Almoravides

La Qoubba Almoravides fondée à Marrakech en 1064, constitue le dernier vestige des Almoravides. La Qoubba (« coupole » en arabe) était le centre d'ablution pour les croyants se rendant à la mosquée. Le complexe en activité pendant plusieurs siècles, était en outre l'une des premières fontaine de la ville de Marrakech et assurait donc l'approvisionnement en eau de la population et de leurs animaux. Les trois fontaines et le centre d'abblution étaient alimentés par un système de galeries souterraines ( "khettaras" en arabe ) qui se terminaient dans une citerne d'où des tuyauteries intérieures en bronze amenaient l'eau aux bassins . Ce monument se caractérise aussi par ses arches finement ciselées et son plafond, ce qui fait de ce site une référence de la dynastie des almoravides,

Tombeaux Saadiens

Les tombeaux Saadiens de Marrakech datent de l'époque du grand sultan Ahmed al-Mansur Saadi (1578-1603), ces tombeaux ne furent découverts que vers 1917, puis restaurés par le service des Beaux-arts. Ces tombeaux ne cessent, depuis, d'impressionner le visiteur par la beauté de leur décoration. Le mausolée abrite les corps d'une soixantaine de Saadiens, dont Al-Mansour, ses successeurs et sa famille. L'édifice est composé de trois salles. Le mausolée le plus prestigieux est la salle des douze colonnes. Cette salle abrite la tombe du sultan fils Ahmed El Mansour. Sa coupole en bois de cèdre ouvragé, et les stucs sont finement travaillés, les sépultures y sont en marbre de Carrare d'Italie. Ce mausolée constitue un très bel exemple de l'art décoratif hispano-mauresque. A l'extérieur, se trouvent les tombes des soldats et serviteurs et un jardin de la nécropole.

Fontaine chrob ou chouf

La fontaine chrob ou chouf située prés de la mosquée Ben Youssef au cœur de la médina de Marrakech, a été élevée sous Ahmed El Mansour (1578-1603), son couronnement est exécuté en bois sous forme de nid d’abeille , le tout couvert d’un toit en pente revêtu de tuiles vertes . L’inscription gravée sur le linteau est une calligraphie andalouse très semblable à celle de la fontaine Mouassine. Une des inscriptions ciselées invite le passant à « boire et regarder » ( en arabe "echroub ou chouf" ). Cette fontaine saadienne est classée depuis 1985 patrimoine culturel mondial par l'UNESCO.

Koutoubia

La mosquée Koutoubia - ou mosquée des libraires - est un édifice religieux édifié au XIIe siècle à Marrakech et représentatif de l'art des Almohades. Histoire La mosquée Koutoubia fut débutée sous la dynastie berbère des Almoravides en 1120, mais fut extrêmement remaniée à partir de 1162, sous la dynastie Almohade, et devint l'un des édifices les plus caractéristique de ce style. Son nom vient du fait qu'elle se situait dans le souk des marchands de manuscrits. Architecture Comme la plupart de ses compatriotes marocaines, la mosquée des libraires s'organise sur un plan en T. Cette tradition existe depuis la construction de la mosquée de Kairouan au IXe siècle, et se retrouve également en Espagne. Il s'agit en fait d'un plan arabe hypostyle, c'est à dire comportant une grande cour entourée d'un portique et une salle de prière à colonnes. Les nefs sont perpendiculaires au mur de qibla, celle du centre étant plus large ; et la travée qui longe le mur qibli est également magnifiée, ce qui forme un T, d'où le nom. Le mihrab est traité comme une niche très profonde, et le minaret, haut de 69 m, est de section carrée, selon la tradition de l'occident musulman. Décor La dynastie Almohade, qui adhérait au rite malikite, patronnait une architecture assez austère, reflètant un certain ascétisme. La mosquée Koutoubia ne fait pas exception : sa sobriété se remarque par son dépouillement. Les arcs employés peuvent être outrepassés ou polylobés, mais restent nus. Le minaret est plus tardif (achèvement :1196), et plus décoré : on remarque notamment un important travail d'arcs entrelacés (sebka). Il est surmonté de trois boules de cuivre doré qui symboliseraient le monde terrestre, le monde céleste et le monde spirituel. Il servit, entre autres, de modèle pour la Giralda de Séville. Mobilier La mosquée des libraires conserve un magnifique minbar datant de 1137, fait à Cordoue pour une autre mosquée. Comme la plupart de ceux d'occident, il est mobile (sur roues), composé de différentes essences de bois mais sans ivoire. La facture du décor, extrêmement fin, en ajourements, aurait pris sept ans. Il présente notamment de petits arcs collés les uns aux autres qui marquent les emmarchements, et un goût de la polychromie y est notable.

Mosquée El Mouassine

La mosquée El Mouassine est un édifice religieux construit au XIIe siècle à Marrakech et représentatif de l'art des Almohades. Ce monument fait partie du complexe "Mouassine", comprenant une bibliothèque, un hammam, une medersa, et une fontaine.

Mosquée aux pommes d'Or

La mosquée aux pommes d'Or est un édifice religieux du XIIe siècle édifié sous le règne du sultan Yacoub El Mansour, situé prés d'une ancienne porte de Marrakech (Bab Aguenaou) . Anciennement connue sous le nom de "mosquée d'El Mansour", elle fut reconstruite en 1569 suite à une explosion, et renommée " mosquée aux pommes d'or " car, selon une légende, les boules de son lanterneau auraient été réalisées avec l'or des bijoux de l'épouse de Yacoub El Mansour (qui fait construire la Koutoubia). Longue de 80 mètres, elle se repère par son minaret décoré d'entrelacs en losanges de couleur turquoise, surmonté de tuiles multicolores. Elle se compose d'une salle de prière et de onze nefs.

Palais de la Bahia

Le palais de la Bahia , situé à Marrakech, est un chef d'œuvre de l'architecture marocaine dont la construction remonte à la fin du XIXe siècle, comme la plupart des palais arabes, il renferme de beaux jardins et de jolis patios, et comporte des chambres richement décorées. La construction du palais a été entreprise par l’architecte marocain El Mekki pour le compte du grand vizir Ahmed ben Moussa dit Ba Hmad (1841-1900).

Palais El Badi

Le palais El Badi, situé à Marrakech, a été édifié à la fin du XVIe siècle par le sultan saadien Ahmed el Mansour pour célébrer la victoire sur l’armée portugaise en 1578 dans la célèbre bataille connue sous le nom de "la Bataille des Trois Rois". La construction de ce fastueux palais dura entre 1578 et 1603. Les matériaux les plus riches furent utilisés pour décorer les 360 pièces du complexe princier. Aujourd'hui, il ne reste qu'une immense esplanade creusée de jardins, plantée d'orangers et entourée de hauts murs. En effet, en 1696, le sultan alaouite Moulay Ismaïl a en effet pris ce qu’il y avait de plus riche dans ce palais pour construire la ville impériale de Meknès. Le plan de cet joyau de l’art islamique a été influencé par l'Alhambra de Grenade.

Ménara

La Ménara est un vaste jardin planté d'oliviers à environ 45 min à pied de la place Jamaa El Fna (centre de Marrakech). Au cœur de ce jardin, un grand bassin au pied d'un pavillon sert de réservoir d'eau pour irriguer les cultures. C'est un endroit très paisible, à l'écart du tumulte de la ville. C'est donc un lieu privilégié pour les promenades. Le bassin est alimenté en eau grace à un système hydraulique vieux de plus e 700 ans, qui achemine l'eau depuis les montagnes situées à 30 km environ de Marrakech. Ce bassin permet l'irrigation de l'oliveraie.

Jardins de l'Agdal

Les jardins de l'Agdal sont le plus ancien jardin de Marrakech conçu au XIIe siècle sous le règne d'Abd el-Moumen, un souverain almohade. Ces jardins touchent au sud la zone du palais Dar El Makhzen. Les premiers arbres ont été plantés au XIIe siècle par les Almohades. La forme actuelle des jardins ainsi que les murs d'enceinte ne datent que du XIXe siècle. Les grenadiers, orangers et autres oliviers sont irrigués grâce à plusieurs réservoirs remplis d'eau du Haut Atlas. Au bord du Es Sala, le plus grand des bassins d'eau se trouve le Dar El Hana, un palais avec une terrasse panoramique d'où l'on peut admirer la chaîne du haut Atlas au delà des jardins. Aujourd'hui, les jardins de l'Agdal s'étendent sur plusieurs kilomètres au sud du Palais royal, ce jardin à la végétation plus varié que ceux de la Ménara, dispose de plusieurs pavillons.

Jardin Majorelle

Le jardin Majorelle est un jardin situé à Marrakech (au Maroc), dans Guéliz, la ville nouvelle. Le nom du jardin vient de son créateur, le peintre Jacques Majorelle, qui à partir de 1924, installa son atelier en ces lieux. Le jardin entourant son atelier fut planté de différentes essences des cinq continents, principalement des cactus et des bougainvillées. En 1937 à Marrakech, l'artiste peint sa villa dans les tons vifs où domine le bleu. Les gens sont surpris de cette couleur qu'on appela le bleu Majorelle. Suite à un accident de voiture, Majorelle rentra à Paris où il mourut en 1962. En 1980, Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé rachètent l'atelier et le jardin. Ils gardent une partie pour leur usage privé mais mettent l'autre partie à la dispostion des visiteurs. Aujourd'hui, le jardin est devenu une des attractions touristiques de Marrakech et l'ancien atelier de l'artiste fut transformé en musée d'art islamique.

Musée de Marrakech

Le musée de Marrakech, situé à coté de la medersa Ben Youssef, est un superbe palais établi sur une parcelle de 2108 m² et doté d'un vaste et confortable patio de 709 m², typique de l'art mauresque, transformé en musée privé et lieu d'accueil d'activités culturelles. Cet ancien palais Mnebbi, demeure édifiée à la fin du XIXe siècle, a été restauré et réhabilité en musée par Omar Benjelloun, qui était un grand collectionneur et mécène marocain. Le musée de Marrakech est financé et géré par la fondation Omar Benjelloun. Ce musée organise depuis 1995 uniquement des expositions temporaires autour de l’art contemporain ou du patrimoine culturel marocain. Au rez-de-chaussée sont exposés des objets de cuivre martelé, armes et bijoux berbères et des vêtements. Les objets sont encore utilisés et portés dans les montagnes. Le salon du premier étage est d'un décor hispano-mauresque et des meubles de cèdre. Le musée organise et accueille aussi diverses manifestations telles que des concerts, des spectacles de théâtre et de chorégraphie, des projections de films, des colloques, des journées d’étude, des ateliers.

Musée Dar Si Saïd

Le musée Dar Si Saïd situé à Marrakech, est entièrement dédié à l'artisanat marocain du bois. Jadis une grande demeure construite à la fin du XIXe siècle par Si Saïd, frère de Ba Ahmed, grand visir de Moulay Abdelaziz et chambellan du Sultan Moulay Hassan Ier pour lui servir de résidence. Dar Si Saïd a été aménagé en musée en 1932 par l’Administration des Beaux Arts. L'essentiel des collections de ce musée régional provient de Marrakech et du sud et particulièrement du Tensift, du Sous, du Haut Atlas, de l'Anti Atlas, du Bani, du Tafilalet. Il s'agit d'ensembles homogènes de boiseries, de bijoux du sud, de poterie et céramique, d'armes, costumes et une riche collection de tapis et tissages du Sud, et quelques pièces archéologiques dont la cuve en marbre du début du XIe siècle.

Musée d'art islamique de Marrakech

Le musée d'art islamique de Marrakech est situé dans l'enceinte du jardin de Majorelle, quartier de Guéliz à Marrakech. L'ancien atelier de peinture de Jacques Majorelle a été transformé en petit musée d'art islamique où l'on peut admirer de beaux tapis, de la céramique berbère et quelques toiles et dessins de l'artiste.

Musée Bert-Flint

Le musée Bert Flint ou parfois connu sous le nom de musée Tiskiwin est situé à Marrakech près du palais de la Bahia . Ce musée est une ancienne demeure de Bert Flint, datant du début du XXe siècle, devenue un musée dédié à l'artisanat marocain depuis 1996. Bert Flint, était un professeur hollandais d'histoire de l'art et un voyageur fasciné par le Maroc et sa culture, et ce, pendant plus de 40 ans. Outre ses collections, l'architecture de cette demeure est de type hispano-mauresque. Passionné des arts populaires marocains, Bert Flint a réuni une collection comprenant des instruments de musique, des costumes, des bijoux, des meubles, des tapis, des vieux ustensiles et artisanat d'art berbère, provenant principalement de la vallée du Souss et de la région saharienne. Une autre section du musée Bert Flint se situe à Agadir.

Fontaine Mouassine

Cette fontaine publique, construite à l'époque saadienne sous l’ordre du sultan Abdellah Al Ghalib entre 1562 et 1563, est la plus grande des toutes les fontaines de Marrakech. Située immédiatement au nord de la salle d'ablutions de la mosquée, elle est de forme rectangulaire et mesure 18m10 de longueur et 4m70 de largeur et regroupe trois grands abreuvoirs couverts de voûtes et ouverts sur la rue par trois arcades.

Souks de Marrakech

Les souks de Marrakech, lieux particulièrement réputés au Maroc où ils se croisent, s'étendent et s'entremêlent dans la médina de Marrakech. Les souks de Marrakech regroupent une corporation de plus de 40 000 artisans marocains. De ces corporations qui régissaient jadis les souks, il ne reste que les noms, et quelques artisans et maâlems (maîtres) qui officient encore au milieu de quantités d'échoppes multi-colores, de bric à brac désordonné, où des marchands de tout âge interpellent les passants.
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